Un propriétaire a réalisé des travaux de construction d'une maison d'habitation non conformes au permis de construire qui lui avait été délivré le 11 avril 2009 par le maire de Bassillac (Dordogne). Le propriétaire a cherché à obtenir un permis de construire de régularisation. Le maire a rejeté cette demande le 12 novembre 2012, car le projet prévoyait la construction d'une maison sur un emplacement réservé à l'entretien du mur de soutènement d'une voie publique. Le pétitionnaire attaque ce refus et demande sa suspension (si le juge accorde la suspension, le refus de permis ne sera pas exécuté tant que le juge ne se sera pas prononcé définitivement sur sa légalité ; la suspension d’un refus permet au pétitionnaire de poursuivre les travaux). Rappelons que le juge des référés (le président du tribunal administratif) ordonnera la suspension d’un acte...
Michel Degoffe le 10 avril 2014 - n°255 de Urbanisme Pratique
Source : la documentation juridique en ligne de Urbanisme Pratique n°101 du 08 octobre 2014