La commune ne peut pas adopter un PLU qui augmente la consommation de terres agricoles en contradiction avec les objectifs chiffrés de réduction fixés par le SCOT Abonnés
Or, il ressort notamment du rapport de présentation du PLU, que la commune a ouvert à l'urbanisation, entre 2001 et 2012, une superficie de 13 hectares, soit une consommation de 1,1 hectare par an ; cette évolution est, selon ce même rapport, liée au développement de l'habitat résidentiel qui représente environ 12,5 hectares consommés. Le PLU en litige prévoit une consommation foncière pour l'habitat de 26 ha sur 20 ans, soit une moyenne de 1,3 ha par an sur la période 2012-2032. Il autorise en conséquence une augmentation de la consommation foncière légèrement supérieure à 18 %, laquelle n'est pas compatible avec l'objectif de réduction significative retenu à titre de prescriptions par le document d'orientations générales du schéma de cohérence territoriale du Pays de Brest. Le PLU doit donc être annulé (CAA Nantes 16/10/2017, n°16NT01725).
Michel Degoffe le 18 janvier 2018 - n°337 de Urbanisme Pratique
- Conserver mes publications au format pdf help_outline
- Recevoir par mail deux articles avant le bouclage de la publication.help_outline
- Créer mes archives et gérer mon fonds documentairehelp_outline
- Bénéficier du service de renseignements juridiqueshelp_outline
- Bénéficier du service InegralTexthelp_outline
- Gérer mon compte abonnéhelp_outline