Le maire de Sérignan-du-Comtat (Vaucluse) s’est opposé à la déclaration préalable déposée par un propriétaire qui voulait construire un bassin semi-enterré. Le pétitionnaire attaque cette opposition et soutient qu’elle est illégale car elle n’a pas été transmise au préfet comme l’exige l’article L. 2131-2-6 du CGCT. La cour administrative écarte l’argument : le défaut de transmission au préfet d'un acte pris par l'autorité communale est sans incidence sur sa légalité et fait seulement obstacle à ce qu'il devienne exécutoire. Par ailleurs, il ressort de l'attestation du maire du 3 décembre 2019, qui fait foi jusqu'à preuve du contraire, que l'arrêté en litige a été transmis le 12 octobre 2018 au préfet dans le cadre de son contrôle de légalité ainsi que le confirme le bordereau d'envoi du 9 octobre 2018 adressé par le maire au préfet (CAA Marseille 22/02/2022, n° 20MA03188).
Michel Degoffe le 19 mai 2022 - n°433 de Urbanisme Pratique
Source : la documentation juridique en ligne de Urbanisme Pratique n°190 du 02 novembre 2022