Le maire doit s’opposer à des travaux s’il a la certitude que la demande présentée est frauduleuse Abonnés
Or, le préfet établit qu’une visite sur les lieux, menée par l'inspection des installations classées a permis de constater que le pétitionnaire exploitait une installation de stockage de déchets inertes soumis à enregistrement au titre de la législation sur les installations classées. Le préfet l'a mis en demeure, par arrêté, de cesser ses activités et de régulariser sa situation. Cependant, les gendarmes ont constaté que l’intéressé a continué illégalement d'exercer son activité. Des remblais significatifs ont été réalisés sur les terrains en litige pour conduire au doublement du site selon les constatations de la direction régionale de l'environnement. Dans ces circonstances, les travaux d'exhaussement réalisés à la date de sa demande de déclaration préalable ne visaient pas à régulariser des travaux d'exhaussement réalisés "en vue de semer et d'aménager des prés pour les bovins" (CAA Lyon 18/05/2021, n° 19LY03151). Observation : le maire n’est enfermé dans aucun délai pour retirer un permis obtenu par fraude.
Michel Degoffe le 02 décembre 2021 - n°423 de Urbanisme Pratique
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