Le juge doit permettre la régularisation, même si cela doit conduire à modifier l’économie générale du projet Abonnés
Dans son arrêt, le Conseil d’État apporte plusieurs précisions. Tout d’abord, lorsque le juge se prononce sur la mise en œuvre de l’article L. 600-5-1, il doit prendre en compte, non pas la règle contenue dans le règlement du PLU quand le maire a statué sur la demande de permis, mais celle en vigueur au moment où il statue : si le règlement n’exige plus cinq places de stationnement, il doit appliquer cette règle nouvelle.
Autre précision, un vice est susceptible d’être régularisé même s’il doit conduire à revoir l’économie générale du projet dès lors qu’il ne bouleverse pas sa nature même. Ainsi, le juge devait se demander si le pétitionnaire ne pouvait pas abandonner son projet d’ouvrir la piscine à des cours de natation, ce qui aurait rendu inutile la construction de places de stationnement (CE 11/03/2024, n° 463413, mentionné dans les tables du recueil Lebon).
Michel Degoffe le 10 octobre 2024 - n°485 de Urbanisme Pratique
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