La commune doit organiser une nouvelle enquête publique si le préfet demande des modifications importantes du PLU Abonnés
Lorsque le préfet met en œuvre ces pouvoirs, le PLU, approuvé après enquête publique, ne peut devenir exécutoire qu’à la condition que la commune lui apporte les modifications demandées. Pour procéder à ces modifications, elle doit prendre une nouvelle délibération approuvant le plan. Si le nouveau PLU porte atteinte à l’économie générale du PLU initial, une nouvelle enquête publique est nécessaire. La cour administrative a donc eu tort de considérer que cela n’était pas nécessaire alors qu’elle avait constaté qu’il y avait atteinte à l’économie générale du PLU originel
(CE 13/06/2024, n° 473684, mentionné dans les tables du recueil Lebon).
Observation : la commune n’a pas l’obligation d’être couverte par un SCoT, mais d’autres dispositions limitent sa marge de manœuvre si ce n’est pas le cas. Ainsi, elle n’aura plus la possibilité d’ouvrir de nouvelles zones à l’urbanisation. En effet, depuis le 1er janvier 2017, les zones à urbaniser, délimitées après le 1er juillet 2002, ainsi que les zones naturelles, agricoles ou forestières d’un PLU, les secteurs non constructibles des cartes communales ou les secteurs situés en dehors des parties urbanisées des communes non couvertes par un document d’urbanisme (art. L. 142-4, code de l’urbanisme) ne peuvent pas être ouvertes à l’urbanisation dans les communes où un schéma de cohérence territoriale n’est pas applicable. Le préfet peut seul accorder une dérogation à cette règle d’urbanisation limitée.
Michel Degoffe le 11 juillet 2024 - n°481 de Urbanisme Pratique
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