Orienter la fiscalité vers l’objectif ZAN Abonnés
La taxe d’aménagement devrait être plus en cohérence avec l’objectif de lutte contre l’artificialisation des sols. Il conviendrait de supprimer certaines exonérations (pour les constructions et aménagements destinés aux services publics, pour les projets réalisés dans les périmètres des opérations d’intérêt national (OIN), dans les ZAC lorsque les équipements ont été mis à la charge des constructeurs ou aménageurs, ou pour les aménagements réalisés dans le cadre des conventions de projet urbain partenarial). Il sera également nécessaire de revoir les exonérations concernant les constructions nouvelles bénéficiant d’un prêt à taux zéro, les premiers mètres carrés des résidences principales (passage des 100 premiers mètres carrés exonérés aux 50 premiers mètres carrés) ainsi que celles accordées aux entrepôts, hangars et parcs de stationnement couverts. Par ailleurs, la taxe pourrait être augmentée sur les aménagements particulièrement consommateurs d’espace, tels que les piscines, les places de stationnement ou les terrasses extérieures.
Les communes peuvent d’ores et déjà moduler le taux de la taxe d’aménagement, en effet, les rapporteurs ont proposé d’accroître cette modulation afin que cette taxe puisse atteindre 50 %. Ils suggèrent enfin de généraliser celle sur les friches commerciales alors qu’elle est, pour l’instant, facultative (article 1530 du Code général des impôts).
Michel Degoffe le 05 juin 2025 - n°500 de Urbanisme Pratique
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