La commune peut intégrer un chemin privé dans son domaine public Abonnés
Le propriétaire soutient que l'arrêté préfectoral litigieux méconnaît le droit de propriété garanti, notamment par la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen et le code civil. La cour rejette cet argument puisque cet arrêté a été pris sur le fondement des dispositions législatives précitées de l'article L. 318-3 du code de l'urbanisme dont l'objet même est de permettre de porter atteinte, sans indemnité, au droit de propriété sur les chemins privés overts à la circulation publique. (CAA Lyon 27/05/2010, n° 08LY01808).
Remarque : le Conseil constitutionnel vient de juger que cette procédure de transfert est conforme à la Constitution (CC 6 octobre 2010 Epoux A, n° 2010-45, QPC).
Michel Degoffe le 04 novembre 2010 - n°179 de Urbanisme Pratique
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