L'emprise au sol correspond à la projection verticale du volume de la construction, tous débords inclus Abonnés
“L'emprise au sol (…) est définie à l’article R. 420-1 comme la projection verticale du volume de la construction, tous débords et surplombs inclus”. Examinant le permis de construire au regard du POS, la cour administrative a estimé que devait être prise en compte, pour le calcul de l'emprise au sol de la construction projetée, une surface végétalisée sur une dalle en béton aménagée sur la partie avancée du sous-sol et faisant corps avec le gros œuvre de la construction, au motif qu'elle "consommait des mètres carrés". Elle en déduit que l'emprise au sol de la construction excédait la majoration de 10% autorisée par l'article 9 UD.
Toutefois, en l'absence de prescriptions particulières dans le document d'urbanisme précisant la portée de cette notion, sauf pour les surplombs, l'emprise au sol s'entend, en principe, comme la projection verticale du volume de la construction, tous débords inclus, ainsi que le prévoit l'article R. 420-1 du code de l'urbanisme. Il en résulte qu'en tenant compte d'une dalle en béton située sous une surface végétalisée et ne dépassant pas le niveau du sol, la cour a commis une erreur de droit (CE 21/02/2018, n°401043).
Michel Degoffe le 24 mai 2018 - n°346 de Urbanisme Pratique
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