L’accord préalable du conseil municipal de la commune n’est pas nécessaire quand l’intercommunalité décide un rétro-zonage Abonnés
Le rétro-zonage sera cependant soumis à enquête publique
En effet, le président de l’EPCI compétent en matière de PLUi est tenu de soumettre certains projets de modification à enquête publique lorsque l’évolution projetée a pour effet de :
– majorer de plus de 20 % les possibilités de construction résultant, dans une zone, de l’application de l’ensemble des règles du plan ;
– diminuer ces possibilités de construire ;
– réduire la surface d’une zone urbaine ou à urbaniser ;
– appliquer les obligations en termes de réalisation de logements sociaux issues de la loi SRU du 13/12/2000 (art. L. 153-45 du code de l’urbanisme).
Lors de la discussion de la loi 3D, le Sénat aurait souhaité que l’EPCI à fiscalité propre obtienne l’accord du conseil municipal de la commune sur le territoire de laquelle l’EPCI souhaite supprimer des zones constructibles (diminution des possibilités de construction qui résultent de l’application des règles du PLU ; réduction de la surface d’une zone urbaine (U) ou à urbaniser (AU). La majorité n’a pas retenu cet amendement : dans la mesure où le conseil municipal vote le transfert de la compétence en matière de PLU à l’intercommunalité, ce vote vaut dessaisissement.
Marc GIRAUD le 05 mai 2022 - n°432 de Urbanisme Pratique
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