S'il n'y a plus de murs porteurs, la maison est une ruine
Mais, selon la cour administrative, cette disposition était inapplicable, le bâtiment étant en état de ruine et laissé à l'état d'abandon depuis de nombreuses années. Par ailleurs, divers documents (le procès-verbal de constat d'infraction de la DDE du 25 mars 2002, le procès-verbal d'audition de l'intéressé, établi le 21 août 2002 par la gendarmerie et des photographies) indiquent bien que le bâtiment avait perdu l’essentiel de ses murs porteurs avant que l'intéressé entreprenne des travaux non autorisés. Dès lors, et bien que ce bâtiment présenterait un intérêt patrimonial pour le Vaucluse, le propriétaire ne pouvait prétendre au bénéfice des dispositions de l'article L. 111-3 du code de l'urbanisme. Le maire pouvait donc refuser le permis car le projet consistait à construire une maison nouvelle à l'emplacement d'une ruine (CAA Marseille 2/04/2010, n° 08MA00888).
Michel Degoffe le 18 novembre 2010 - n°180 de Urbanisme Pratique
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