Renforcer les pouvoirs des maires contre les constructions illégales Abonnés
La proposition souhaiterait également renforcer le montant de l’astreinte possible qui est, pour l’instant, de 25 000 euros. Il s’agirait de le passer à 100 000 euros.
Dans le prolongement de réformes opérées ces dernières années, les députés ambitionnent aussi de simplifier les règles contentieuses. Ils souhaiteraient préciser que le délai d’introduction d’un recours gracieux ou hiérarchique à l’encontre d’une décision de non opposition à une déclaration préalable ou d’un permis de construire, d’aménager ou de démolir, est d’un mois. Le silence, gardé pendant plus de deux mois sur ce recours par l’autorité compétente, vaut décision de rejet et le délai de recours contentieux contre une autorisation d’urbanisme n’est pas prorogé par l’exercice d’un recours gracieux ou hiérarchique.
Il n’est pas certain que cette proposition prospère. Mais on peut faire remarquer que les communes devraient déjà pleinement utiliser le pouvoir d’astreinte tel qu’il existe. 25 000 euros c’est déjà beaucoup si c’est utilisé. Il n’est pas certain non plus qu’il soit productif de rendre moins utile le recours gracieux qui peut éviter un contentieux long et coûteux.
Michel Degoffe le 03 juillet 2025 - n°502 de Urbanisme Pratique
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