« Dans les secteurs bâtis des zones urbaines issus d'une opération d'aménagement d'ensemble d'un domaine boisé, antérieure au XXe siècle, et ayant conservé leur caractère remarquable de parc, le règlement peut comporter des dispositions réglementant la surface de plancher des constructions en fonction de la taille des terrains si la préservation de la qualité des boisements et espaces verts le justifie » (art. L. 151-20, code de l’urbanisme). Mais cette protection ne se limite pas au seul bâti antérieur au XXe siècle. Le code de l'urbanisme permet à la commune de classer en zone naturelle et forestière les secteurs disposant ou non d'équipements à protéger en raison de la qualité des sites, milieux et espaces naturels, des paysages et de leur intérêt, notamment du point de vue esthétique, historique ou écologique. En effet, la présence de constructions n'interdit pas de classer un secteur en zone N. Dans ces zones, le PLU peut poser des règles spécifiques aux extensions et annexes, en identifiant les bâtiments pouvant faire l'objet d'un changement de destination, et définir, à titre exceptionnel, des secteurs de taille et de capacité d'accueil limitées. Il est aussi possible de classer le terrain en espace boisé (Réponse à la QE n° 6018 d’Eric Woerth ministère de la Cohésion des territoires, JOAN 11/12/2018, p. 11400).
Marc GIRAUD le 14 février 2019 - n°361 de Urbanisme Pratique